L’envol 1

Féminité et l’infinimité

DUEL

les œuvres de Duel sont conçues en dialogue avec la véritable nature de la féminité et l’enfantement.

Les dessins et tableaux rassemblés autour d’un seul thème l’ode à la femme .

La majorité des pièces présentées sont produite en Aquitaine. Les voyages en provence , en limousin et des séjours réguliers à paris complètent ses sources d’études et de créations .

Duel puise dans le pouvoir de transmission de la vie ,son travail , qu’il veut dévoué à la grâce et à la beauté féminine.

Duel aborde des thèmes comme la danse par le prisme de rondes infinis.

Le cercle est le cycle de la vie que les filles et ensuite les mères offrent à l’humanité.

Suivant des protocoles précis de véritables constructions chorégraphiques imposent des figures qui font et défont la vocation à la construction  d’une continuation vitale.

Ces mouvements s’expriment dans des espaces vaporeux riches de couleurs chaudes

Ce dévouement à la continuité est son chemin

Vers ses ateliers de créations.

Les rencontres autour de ses sujets permettent d’élargir sa pensée et son regard.

C’est dans un contexte de lutte avec les interdits forgés par notre éducation qu’émerge ce dialogue entre féminité et création

Les visages d’anges se superposent par répétition et accumulation.

Les mouvements balayés dansent sur une fine couche d’or et de lave ou d’argent et de charbon .

Les gestes circulaires s’entrelacent et forment des traces chorégraphiques envoûtantes

Duel prend à contre pied Le format habituel de la représentation des âmes.

Il laisse le regardeur Maître de son imagination, il le laisse partir avec sa propre vision d’un autre objet << fini >>qu’il peut décortiquer tout au long de son observation. Par un jeu subtil de répétitions hypnotiques le voyeur s’approprie l’œuvre et part en profondeur dans une interprétation qui lui appartient.

Duel veut laisser le dernier mot à celui qui porte le dernier regard.

Les sculptures issues de la mer ( d’où sortent toutes les mères ) sont également liés au mouvement chorégraphique. La pensée en mouvement et un mouvement en pensée. Le ballet sinueux apporte une vision poétique lié aux oscillations performatives .

Le sculpteur propose ce mouvement transversal et infantile pour éprouver les frictions, collisions et impossibles associations entre les matières en mouvement.

Un langage cherche à s’établir malgré la complexité des formes et des matériaux.

Le public peut s’épanouir dans un contexte intime où tous ses sens sont appelés à cheminer avec le fil qui associe le minéral et le végétal.

Les assemblages vibrent et sont sensibles au moindre souffle de vie .

La pierre ronde comme une maternité, enfante d’un petit élément végétal, fragile et naissant.

Avec ces pièces, l’artiste confronte les corps à la puissance symbolique de la maternité, à la fragilité émergeante du renouvellement.

Toutefois les propositions exposées au mouvement aléatoire du moindre souffle d’ air , crée une esthétique qui est propre au désir de l’artiste.

Les formes aux

diagrammes mathématiques sont sous le contrôle de son lyrisme qu’il désire exprimer.

Tout cela n’est absolument pas rationnel, seul l’objectivité peut permettre un regard libre.

Les ombres projetées sont la continuité des dessins et des tableaux. La tridimensionnalité des sculptures projetées sur le sol ou les murs, l’empreinte lové ainsi signifie l’infinité des possibilités .

Cette ombre noire exprime la souffrance qui contamine le regard vers la mélancolie mais en fait par opposition elle colore ainsi la vie et la purge de son sens premier.

Cette expérience sacrificielle est joyeuse. Un véritable dialogue s’installe entre l’œuvre et le spectateur, il doit en ressortir un message d’harmonie. Par opposition il sera lumineux en

déconstruction du sombre.

Henri Matisse nous avait dit ( il y a des fleurs partout pour qui veut les voir)

• Technique : Peinture (Acrylique)
• Année de réalisation : 2018
• Hauteur : 120 cm
• Largeur : 100 cm